La tourbière du Nord à Montréal !

Première collaboration avec Laurent Turcot 😀

由使用者 renard_frak renard_frak2024年03月06日 11:09 所貼文

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歐鼠李 (Frangula alnus)

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renard_frak

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7月 18, 2023 10:58 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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白榆 (Ulmus pumila)

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renard_frak

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7月 18, 2023 11:21 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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小蔓長春花 (Vinca minor)

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7月 18, 2023 11:23 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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藥鼠李 (Rhamnus cathartica)

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7月 18, 2023 11:25 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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挪威楓 (Acer platanoides)

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日期

7月 18, 2023 11:32 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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美國榆 (Ulmus americana)

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日期

7月 18, 2023 11:36 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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美洲朴樹 (Celtis occidentalis)

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日期

7月 18, 2023 11:37 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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喜陰懸鉤子 (Rubus occidentalis)

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7月 18, 2023 11:38 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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路邊青屬 ( Geum)

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7月 18, 2023 11:41 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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寶塔茱萸 (Cornus alternifolia)

觀察者

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7月 18, 2023 11:43 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

白雪果 (Symphoricarpos albus)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:45 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

白花繡線菊 (Spiraea alba)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:50 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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挪威楓 (Acer platanoides)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:55 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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什麼

灰樺 (Betula populifolia)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:57 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:58 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

美洲落葉松 (Larix laricina)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 11:59 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

灰樺 (Betula populifolia)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 12:05 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

垂枝樺 (Betula pendula)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 12:07 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 12:16 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

照片/聲音

什麼

茶條楓(茶條槭) (Acer ginnala)

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 12:19 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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什麼

Vitis riparia

觀察者

renard_frak

日期

7月 18, 2023 12:21 EDT

描述

En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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